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Marco Goecke - The Big Crying

Nederlands Dans Theater / NDT2

MENTIONS

chorégraphie, scénographie, costumes

Marco Goecke

 

assistante au chorégraphe

Ralitza Malehounova

montage sonore

Jesse Callaert

dramaturgie

Nadja Kadel

lumières

Udo Haberland

musique

Rorogwela: Death Lullaby; Electricity feat. Fire Eater: Indlela Yababi; Extreme Music From Africa (Susan Lawly, 1997).

Tori Amos: Beauty Queen, Marianne (arranged by John Philip Shenale), Blood Roses, In the springtime of his voodoo, Bells ‘For Her’. Published by Downtown Music Publishing. (P) Atlantic Recording Corporation, A Warner Music Group Company. Losing my Religion. Published by Night Garden Music.

avec

19 danseurs

durée

30 minutes

première

18 mars 2021,

Zuiderstrandtheater,

La Haye (NL)

 

liens & téléchargements

> performance sheet (EN)

> dossier de diffusion (FR)

> contextd

> captation vidéo (mdp)

> photos haute def (mdp)

> photos basse def (mdp)

> fiche tech. (mot de passe)

The Big Crying raconte l’ultime séparation. Vêtu de noir, le chagrin mis à nu par Marco Goecke disloque les corps à une vitesse vertigineuse tandis que résonnent des cris. Endeuillé par la mort de son père, le chorégraphe associé du NDT depuis 2013 déploie une spectaculaire énergie au service d’une esthétique du désespoir.

" Celles et ceux qui connaissent les œuvres de Marco Goecke savent qu'elles ont toujours un rapport avec lui-même et avec l'époque à laquelle elles ont été créées. The Big Crying est peut-être la pièce la plus personnelle de Goecke, débutée à l'automne 2020, peu après la mort de son père. C'est une pièce sur la séparation et sur tout ce que nous avons à brûler, dit le chorégraphe, en parlant de corps qui sont comme des moteurs cassés et de costumes qui ressemblent aux rideaux d'un corbillard. Il n'est pas étonnant que son choix de musique comprenne une berceuse de la mort ; Blood Roses de la chanteuse américaine Tori Amos - dont la musique, parfois déroutante, et la poésie pas toujours compréhensible sont très proches de la danse de Goecke - fait mouche. Si cette pièce s'accompagne néanmoins de la formidable puissance de feu de toute une compagnie, dix-neuf danseurs exceptionnels, c'est peut-être parce que, malgré tout le caractère éphémère, la danse et la chorégraphie célèbrent la joie de vivre et l'envie d'être en vie. " — Nadja Kadel

PRESSE

Il est incroyable de voir comment les émotions peuvent vous toucher si profondément à travers un si petit écran. Pourtant, Marco Goecke y parvient avec son œuvre la plus récente, "The Big Crying". – Leidsch Dagblad (critique du spectacle vu en streaming)

 

Dans la nouvelle œuvre de Goecke, "The Big Crying", on peut conclure après une minute seulement que l'on se trouve devant quelque chose de merveilleux. Il s'agit de l'une des plus belles œuvres du chorégraphe, qui ne cesse de surprendre par ses créations. – Leidsch Dagblad

 

Pour les clichés sur le deuil (et ses étapes), vous n'êtes pas au bon endroit chez Goecke. Les émotions contradictoires vont et viennent comme des boules de cristal. Tout comme les membres des danseurs - en particulier les bras et les épaules - qui s'agitent à la vitesse d'un colibri. – Het Parool

Une bande sonore éclectique, avec des bruits de salle des machines, une berceuse océanienne et surtout beaucoup de musique de Tori Amos, se heurte et s'harmonise avec le langage gestuel nerveux caractéristique de Goecke. – Het Parool

La folie tordante atteint son apogée lorsque l'ensemble se tourne vers le spectateur, riant, furieux et délirant de façon hystérique. Un spectateur qui, à ce moment-là, a complètement oublié qu'il regarde un flux en direct sur un écran d'ordinateur beaucoup trop petit. - Het Parool

Les condoléances reprennent enfin, lorsque le même danseur torse nu (un puissant Jesse Callaert) voit tous ses collègues s'approcher à nouveau, chacun avec un rapide "câlin à distance" différent. Une main derrière le dos, une tape dans la direction du menton. Et ils repartent, les bras tremblant nerveusement comme les ailes d'un papillon. – de Volkskrant

C'est magnifique la façon dont Goecke capture ici une émotion insondable de deuil frais contre une compassion maladroite. Vous n'êtes pas obligé de le lire. Vous pouvez aussi simplement profiter de ce barrage d'explosions de mouvements, d'angles, de cliquetis et d'étroitesse. – de Volkskrant

Marco Goecke manœuvre magistralement avec le grand ensemble dans une chorégraphie imprégnée d'adieu et de deuil. The Big Crying " montre la fragilité de la vie et de l'amour. – NRC

Dans la nouvelle The Big Crying, deuxième chorégraphie du programme, Marco Goecke met son âme à nu plus que jamais, avec une chorégraphie imprégnée de sentiments d'amour, d'adieu et de deuil. – NRC

Même avec toutes ces émotions, il est frappant de voir avec quelle maîtrise Goecke dirige le grand ensemble de dix-neuf danseurs dans un enchaînement sans faille de formations plus ou moins grandes. Et bien que la netteté requise dans les mouvements semble devoir se développer un peu, les danseurs talentueux sont un plaisir à regarder. – NRC

MARCO GOECKE

En 1988, Marco Goecke (Allemagne) achève ses études de ballet à la Heinz-Bosl-Stiftung Ballet Academy de Munich, et sort diplômé du Conservatoire Royal de La Haye en 1995. Goecke a collaboré avec l’Opéra allemand de Berlin et le Theater Hagen. Depuis 2005, il est chorégraphe en résidence au ballet de Stuttgart, et l’a été au Scapino Ballet de 2006 à 2011. Depuis 2013, il est chorégraphe associé au Nederlands Dans Theater.

En 2015, sa pièce Thin Skin obtient une nomination au prix Zwaan de « chorégraphie la plus impressionnante », pour le NDT1. Sa création Midnight Raga pour le NDT2 lui vaut le prix Zwaan de « production de danse la plus impressionnante ». Son Wir sagen uns Dunkles est nominé au Benois de la Danse 2018.

"...chorégraphe allemand Marco Goecke, artiste né à Wuppertal, la ville où résidait Pina Bausch. Lui non plus n’est pas inconnu du public parisien car il vient de présenter, en décembre 2018, sa version du Spectre de la rose (2009) au Théâtre des Champs-Elysées avec les Ballets de Monte-Carlo puis, en février dernier, Dogs sleep sur des musiques de Toru Takemitsu, Maurice Tavel, Claude Debussy et Sarah Vaughan à l’Opéra de Paris. Tout récemment, il vient d’offrir un mémorable pas de deux, L’Oiseau de feu (2010), avec la São Paulo Dance Company dans ce même théâtre de Chaillot, du 18 au 20 avril 2019." Jean-Marie Gourreau, Critiphotodanse

DATES

 

14 juin 2023, 20 hrs

La Villette, avec Chaillot, Théâtre national de la danse, Paris (FR)

15 juin 2023, 20 hrs

La Villette, avec Chaillot, Théâtre national de la danse, Paris (FR)

16 juin 2023, 20 hrs

La Villette, avec Chaillot, Théâtre national de la danse, Paris (FR)

17 juin 2023, 19 hrs

La Villette, avec Chaillot, Théâtre national de la danse, Paris (FR)

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