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Arno Schuitemaker - THE MOMENT, I BEGIN

MENTIONS
 
concept, chorégraphie

Arno Schuitemaker

 

interprètes (7 p., à confirmer)

Jim Buskens,
Clotilde Capelletti,
Rebecca Collins,
Mark Christophe Klee,
Emilia Saavedra,
Ivan Ugrin,
Paolo Yao

composition

Aart Strootman

lumières

Jean Kalman

collaboration artistique, dramaturgie

Guy Cools

production

SHARP / Arno Schuitemaker

coproduction

Centre chorégraphique national de Caen en Normandie, Caen (FR) /
Montpellier Danse, Montpellier (FR) / 

soutiens

Performing Arts Fund NL

durée

tbc

langue

aucune

répétitions

mars - octobre 2023

première

automne 2023

équipe en tournée

tbc

transport tbc

liens & téléchargements

> performance sheet (EN)

> dossier de diffusion (FR)

> revue de presse

> contexte

> trailer

> captation vidéo (mdp)

> HD photos (mdp)

> fiche technique (mdp)

The Moment, I begin utilise la technologie vidéo comme un élément intégré, associant des images en direct aux images préenregistrées. Elles sont entièrement projetées sur le mur du fond. Un sol noir miroitant crée un espace qui peut potentiellement se transformer en toute chose, tandis que le mur du fond se déplace lentement de l'avant vers l’arrière.

Pour cette création, Arno Schuitemaker collaborera de nouveau avec le compositeur Aart Strootman afin de créer une musique qui aspirera le public vers la scène, renforçant l’effet de convergence vers les interprètes. Le créateur lumières Jean Kalman et le dramaturge Guy Cools se joindront également de nouveau à cette création. Sur le plateau, Arno invitera des interprètes fidèles comme Ivan Ugrin, Paolo Yao et Emilia Saavedra, ainsi que de nouveaux danseu·r·se·s. Des échanges avec des créateurs·rices vidéo et costumes sont en cours.

Face au public, sept interprètes se tiennent sur le bord de la scène. C'est un groupe d'individus divers, formant en même temps une unité. Lentement, ils·elles commencent à se déplacer à reculons. C'est comme si le temps se mettait en marche en sens inverse et se rétractait. C'est le début. Un début qui devient une ouverture, non pas comme un moyen d'entrer ou de sortir, mais comme un moyen d'aller vers…

Arno Schuitemaker : " En ces temps de polarisation accrue et extrême, mesurer la distance, c'est reconnaître que, dans la vie, peu de distances sont fixes. Pour se rapprocher, nous demandons "Comment vas-tu ?" Mais quelle réponse attendons-nous et quelle réponse rejetons-nous ? Parfois je pense que ce serait un pas en avant, une progression, si nous réalisions que de temps en temps, nous voulons juste que quelqu'un nous serre dans ses bras.  Et oui, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas aller de l'avant et se rapprocher de l'autre ? Commençons. Parce que si nous n'avons rien à perdre, il doit bien y avoir quelque chose à gagner. "

Avec le mur du fond qui se dresse directement derrière eux·elles, en se concentrant sur les danseu·r·se·s, il faudra un certain temps avant de remarquer que les interprètes ne se rapprochent pas du mur. Entre eux·elles et le mur, il y a un espace qui s'élargit lentement. Le mur du fond bouge et l'espace s'étend - ses bords s'éloignent.

The Moment, I begin fera en sorte que les interprètes et le public fassent partie de quelque chose qui devient lentement de plus en plus grand. Les danseu·r·se·s se déplacent dans l'espace, comme un flux et un reflux. Tiré·e·s comme par un courant invisible, tous·tes s'immergent dans une autre dimension. Le mouvement prend de l'ampleur, les danseu·r·se·s se déplacent dans toutes les directions, chacun·e ayant sa propre façon de bouger.

En projetant une vidéo sur le mur du fond, la perspective est renversée par une caméra qui filme les interprètes en direct depuis le haut. Une image suivante les multiplie puis se brouille, dans ce qui évoque une profondeur illimitée. Le sol brillant, au reflet noir, renforce le tout. Ce monde émet sa propre gravité et prend des identités multiples. Lorsque les interprètes sont au fond à la fin de la représentation, ils sont représentés en grande partie sur le mur, agrandis. Leurs corps sont fondus dans leurs images. Le mouvement s'est évaporé. On peut entendre leur respiration. Nous sommes arrivés. L'horizon devient un lieu où la séparation et la proximité convergent. En approfondissant l'étendue de nos relations à l'autre, la distance semble miraculeusement proche. L'attraction peut fusionner le proche et le lointain. Si seulement nous commençons, et tendons la main, vers l'avant.

Première : automne 2023

Période de création : janvier > octobre 2023, 8 semaines
Tournée : à partir de l'automne 2023

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