Arno Schuitemaker - THE MOMENT, I BEGIN
Creation autumn 2023
Creation autumn 2023
MENTIONS
concept, chorégraphie
Arno Schuitemaker
interprètes (7 p., à confirmer)
Jim Buskens,
Clotilde Capelletti,
Rebecca Collins,
Mark Christophe Klee,
Emilia Saavedra,
Ivan Ugrin,
Paolo Yao
composition
Aart Strootman
lumières
Jean Kalman
collaboration artistique, dramaturgie
Guy Cools
production
SHARP / Arno Schuitemaker
coproduction
in development
soutiens
Performing Arts Fund NL
durée
tbc
langue
aucune
répétitions
mars - septembre 2023
première
automne 2023
équipe en tournée
tbc
transport tbc
liens & téléchargements
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« Évaluer la distance, c’est constater que, dans la vie, peu de distances sont réellement fixes. En approfondissant la relation à l’autre, la distance peut s’avérer miraculeusement proche. Et si nous réalisions que parfois nous voulons juste que l’autre nous serre dans ses bras… Alors, si nous n’avons rien à perdre, il doit y avoir quelque chose à gagner… »
Debout à l'avant de la scène, face à nous, leur diversité introduite et mise en évidence, sept interprètes commencent lentement à reculer. Comme si le temps s'inversait et se rétractait. C’est le début, une ouverture. Le mur du fond surgissant directement derrière eux, il faut un certain temps avant de percevoir qu'ils ne se rapprochent pas du mur. Au contraire, l'écart se creuse lentement. L'espace s'étend et ses bords s'éloignent, le flux et le reflux se tissent. The Moment, I begin fait que les artistes et le public deviennent une partie de quelque chose de plus grand. Tirés par un courant invisible et saturant, tous s'immergent dans une autre dimension.
Le mouvement prend de l'ampleur, toujours en transformation, dans toutes les directions. Projetée sur le mur du fond, la perspective est renversée par une caméra qui filme les interprètes en direct depuis le haut, une autre image les multiplie puis se brouille, évoquant une profondeur illimitée. Le sol, brillant et noir, irradie et renforce le tout. Ce monde, semble-t-il, émet sa propre gravité. Son horizon, fluide en identité, est le lieu où convergent séparation et proximité.
Lorsque les interprètes sont, à la fin de la représentation, tout au fond de la scène, ils·elles sont projeté·e·s en grand sur le mur, magnifié·e·s. Leurs corps sont fondus dans leurs images. Le mouvement s'est évaporé. On entend leur respiration. Nous sommes arrivés. Distants, pourtant miraculeusement proches.